Yves Perron dresse le bilan.
Pointe-du-Lac, le 15 décembre 2023 – Malgré que la dernière session ait été assez houleuse, Yves Perron dresse un bilan positif de la dernière session qui vient de se terminer à Ottawa. Fidèle à son habitude de réaliser un travail de fond basé sur le contenu, le député aura planché sur de nombreux dossiers, dont celui de la stabilisation des prix à l’épicerie. Après avoir réalisé une étude exhaustive en comité au printemps dernier sur ce sujet, le député et ses collègues reçoivent de nouveau les PDG des chaînes du secteur de l’alimentation.
Cette situation fait suite à la convocation de ces chefs d’entreprise par le ministre Champagne à une réunion pour trouver une solution à la hausse des prix en épicerie. Cette opération de communication, visant à améliorer l’image du gouvernement, a ramené le comité sur les mêmes conclusions qu’au printemps dernier, sans obtenir de nouvelles informations, ni résultat. Cette manœuvre du ministre n’a aucunement bonifié le travail que le comité permanent de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire a effectué, en parallèle du Bureau de la concurrence qui a réalisé une étude semblable. Les faits sont clairs : il faut imposer plus de transparence dans ce secteur et y augmenter la concurrence réelle.
« Plutôt que de convoquer les PDG comme figurants dans une pièce de théâtre, le ministre doit travailler à mettre en place les recommandations du comité visant à forcer les entreprises à fournir leurs états financiers ventilés pour que le Bureau de la concurrence puisse déterminer si les hausses de profit viennent bien du département de la pharmacie. De plus, il faut cesser de tolérer une trop grande concentration dans des secteurs clés et favoriser l’entrée de nouveaux joueurs dans le secteur de l’épicerie. Soutenir adéquatement ceux qui produisent la nourriture, nos producteurs agricoles et notre industrie agroalimentaire pourrait également aider grandement à maintenir notre alimentation sécuritaire et abordable. », explique le député.
À cet effet, l’agriculture et l’agroalimentaire étant au cœur de ses préoccupations, Yves Perron a pris le pouls des entrepreneurs des deux secteurs à de nombreuses reprises. Le signal d’alarme est le même partout : les liquidités manquent et le taux d’endettement est troublant.
« On s’est battus sans relâche pour obtenir le report du Compte d’urgence pour les entreprises. La voie que le gouvernement veut emprunter va étouffer nos entreprises, autant dans la restauration et dans la transformation que sur nos fermes. L’endettement des agriculteurs a augmenté en flèche, ça n’a pas de bon sens de voir le fédéral continuer à empiler un tel poids sur le dos de ceux qui, entre autres, ont subi jusqu’à 60% de pertes cet été! », s’indigne le porte-parole en agriculture et agroalimentaire.
« Il faut de toute urgence apporter une aide aux producteurs en difficulté suite aux conditions météo imprévisibles, que ce soit les pluies au sud ou la sécheresse au nord. Puis, dans le contexte des changements climatiques, nous devons revoir la façon dont nous assurons les risques lors de la production afin de ne pas faire porter l’ensemble du poids sur les producteurs agricoles. Il faut revoir les programmes et sortir de la boîte », précise Yves Perron.
Le député aura aussi mené une bataille concernant la révision par un comité indépendant de la politique gouvernementale sur l’édition génomique, qui, selon des documents révélés par Radio-Canada, aurait été ficelée par l’industrie, selon ses intérêts. Le Fonds d’infrastructures alimentaires locales (FIAL) aura aussi été dans sa ligne de mire, ayant subi des changements de critères au milieu de la période d’appels de projets. Ces changements auront entraîné le refus arbitraire sans étude de plusieurs projets au Québec, qui auraient pu contribuer à assurer une meilleure résilience alimentaire.
Les tensions en Chambre ont été exacerbées par une hausse importante des interventions partisanes, particulièrement de la part des conservateurs, qui multiplient les slogans mensongers sur la taxe carbone, l’associant à tous les maux des Québécoises et Québécois, alors qu’elle ne s’applique pas au Québec.
« Le Bloc Québécois continue de travailler pour le bien commun et obtient des résultats. Qu’il s’agisse de la hausse des pensions de vieillesse à partir de 65 ans avec notre projet de loi qui a passé l’épreuve de la 2e lecture en Chambre ou encore de l’immigration en faisant reconnaître qu’elle doit être faite en fonction de la capacité d’accueil du Québec pour que les gens qui arrivent ici voient leur intégration réussie, nous agissons de manière responsable! », conclut le député.
Source :
Thierry Vadnais-Lapierre, Adjoint parlementaire
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