Le Bloc Québécois forcera la tenue d’un vote par appel nominal

Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Yves Perron, député de Berthier-Maskinongé, forceront la tenue d’un vote par appel nominal sur leur motion saluant la volonté de Québec d’inscrire dans la Constitution canadienne que les Québécoises et les Québécois forment une nation dont le français est la seule langue officielle et commune. Quelques députés de la Chambre des communes ont refusé le consentement unanime nécessaire pour son adoption.

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« Nous constatons que la démarche d’affirmation de la nation québécoise n’a pas l’appui unanime de la Chambre des communes. Le Bloc Québécois confirme donc que nous allons tenir un vote par appel nominal lors de notre prochaine journée d’opposition afin qu’il soit clairement inscrit qui, parmi les députés, prend acte ou refuse de constater que le Québec forme une nation dont la seule langue commune et officielle est le français. La nation québécoise n’a évidemment pas besoin de l’autorisation des partis fédéraux pour exister,  promouvoir le français et l’inscrire dans la Constitution, mais elle a le droit de savoir qui s’y oppose et pour quelles raisons », a déclaré M. Blanchet.

La motion du Bloc Québécois a le libellé suivant :

« Que cette Chambre convienne que l’article 45 de la Loi constitutionnelle de 1982 confère au Québec et aux provinces la compétence exclusive de modifier leur constitution respective, et prenne acte de la volonté du Québec d’inscrire dans la Constitution que les Québécoises et les Québécois forment une nation;

Que le français est la seule langue officielle du Québec, et qu’il est aussi la langue commune de la nation québécoise ».

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« Cette motion est le reflet d’un très vaste consensus au Québec. C’est sans nul doute pourquoi nous constatons l’appui des libéraux en tant que parti gouvernemental, alors qu’aucune opposition à cette motion n’a été signifiée dans leur rang. Idem du côté des conservateurs et du NPD », souligne le député Yves Perron.

Il ajoute qu’il s’agit de « reconnaitre les gestes posés par l’Assemblée nationale du Québec en ce qui a trait à la loi 96 et d’inscrire, dans la partie québécoise de la constitution, que nous formons une nation et que la langue française est notre seule langue commune. J’observe un large consensus des partis fédéraux au sujet de la démarche d’affirmation de la nation québécoise. Je m’attends donc à un appui fort de chacun lors du vote dans le cadre de notre éventuelle journée d’opposition », a conclu le député Yves Perron.

 

Source : Julie Boucher, Bureau du député Yves Perron

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, s’indignent du traitement que réserve l’Agence du revenu du Canada à l’égard des contribuables victimes des fraudeurs de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) qui doivent injustement payer des impôts sur des montants qu’ils n’ont jamais demandés ou reçus. Le Bloc Québécois demande que l’ARC finalise d’abord ses enquêtes afin d’imputer aux fraudeurs et non aux victimes, le poids des frais et pénalités.

« Plutôt que de prendre le temps de compléter ses enquêtes pour retracer ceux qui ont véritablement reçu des chèques de la PCU, l’Agence du revenu du Canada fait délibérément porter le poids financier de la faute aux contribuables victimes de fraude. Jusqu’à preuve du contraire, ces victimes sont ainsi présumées avoir encaissé ces prestations et doivent payer les impôts sur ces sommes, tout comme si elles leur avaient
été effectivement versées. Ces gens sont déjà accablés par le fait d’avoir été la cible de fraude sans qu’on les fasse en plus payer pour des revenus qu’ils n’ont pas touchés », a dénoncé Yves-François Blanchet.

« Le Bloc Québécois, qui est un parti de propositions, avait demandé que l’ARC prenne exemple sur le Québec et reporte d’un mois la date butoir de la remise des déclarations d’impôt. Le fédéral a refusé. Pourtant, on voyait déjà sur le terrain des citoyens aux prises avec la fraude. J’ai même eu de nombreux cas rapportés par un comptable désespéré, qui ne savait pas quoi faire, car il recevait des informations contradictoires selon le préposé qui lui répondait à l’ARC. Le fédéral doit corriger cette situation et assumer les conséquences de ses propres délais d’enquête. Les gens ne doivent pas avoir à payer des impôts sur des sommes non reçues. Ils ne sont pas responsables des ratés et de l’inefficacité du gouvernement fédéral », a renchéri M. Perron.

« On se retrouve avec des citoyens qui sont non seulement victimes de fraude, mais qui doivent produire une déclaration de revenus gonflés et erronés. Tout ça, sous la menace qu’un retard puisse suspendre des versements de toute autre prestation fédérale auxquels ils auraient normalement droit. C’est inadmissible! L’Agence du Revenu du Canada se doit d’accorder la présomption d’innocence aux victimes, de sorte qu’elles n’aient pas à payer l’impôt sur la fraude. Personne n’a le goût ni les moyens d’avancer des sommes à l’agence du revenu », a conclu Yves Perron.

 

Source : Julie Boucher, Bureau du député Yves Perron.

Le Bloc Québécois ne cautionne pas le budget

 

Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Perron, député de Berthier-Maskinongé, ont voté avec tous les membres du caucus bloquiste contre le budget fédéral, conformément à leurs engagements envers les aînés et le réseau de la santé, les deux principaux exclus de cet exercice « Justin Trudeau a brandi la menace d’élections pour faire adopter un budget qui abandonne les aînés et la santé. En pleine troisième vague, il s’agit d’une manœuvre cynique. Le Bloc Québécois, quant à lui, n’a pas voté pour ou contre la tenue d’une élection. Nous nous sommes positionnés sur un budget et celui-ci ne méritait pas notre appui puisqu’il laisse tomber les 65 ans et plus ainsi que le personnel soignant qui espérait des moyens financiers pour obtenir du renfort. Nous continuons d’orienter nos actions en fonction de ce qui est bon pour le Québec et non pas de l’agenda électoral des libéraux », a déclaré M. Blanchet.

Le Bloc Québécois avait tenté de modifier l’énoncé budgétaire afin d’y ajouter une hausse durable des transferts en santé ainsi qu’une augmentation de la pension de la sécurité de la vieillesse pour tous les 65 ans et plus. Ce sous-amendement a été battu par les libéraux et les conservateurs. Le gouvernement libéral avait choisi de faire de la proposition du Bloc Québécois un vote de confiance, qui aurait plongé le Québec et le Canada en élections si les élus s’étaient majoritairement prononcés en faveur de l’inclusion des aînés et de la santé dans le budget.

Conséquemment, le Bloc Québécois a voté contre le budget fédéral. Celui-ci a été tout de même adopté avec l’appui du NPD, en raison de cette épée de Damoclès électorale qu’a fait peser le gouvernement Trudeau.
« C’est la qualité des politiques qui dicte l’appui, ou non, du Bloc Québécois, pas les calculs électoraux. Nos engagements en faveur de l’augmentation des transferts en santé et de la pension de tous les aînés ne fléchissent pas sous la pression. De plus, au niveau de la région, deux engagements sont décevants au budget », affirme Yves Perron.

Sur le plan régional, le député se dit déçu des lignes concernant la pyrrhotite et le train à grande fréquence. « On affirme devoir évaluer les montants à verser pour les victimes de la pyrrhotite alors que Québec a déjà lancé son programme. Pour nous, il est clair que le fédéral doit verser une somme équivalente à celle versée par Québec. C’est maintenant qu’on bouge et on pourra toujours augmenter les montants par la suite. Quant au train à grande fréquence, on semble encore vouloir se garder les gros investissements en bonbons électoraux. Trois élections de suite sur la même promesse ça commence à manquer de sérieux. Si on le prévoit, qu’on planifie les budgets », a conclu Yves Perron.

 

Source :Julie Boucher, Bureau du député Yves Perron

Les libéraux de Justin Trudeau renoncent à l’appui du Bloc Québécois

Le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, déplore l’opposition des libéraux à l’amendement du Bloc Québécois exigeant une hausse des transferts en santé et de la pension de la vieillesse des 65 ans et plus. Ainsi, les libéraux de Justin Trudeau ont officiellement renoncé à l’appui du Bloc au budget 2021, selon le député ainsi que son chef, Yves-François Blanchet :
« Le Bloc Québécois avait posé deux conditions sans équivoque pour appuyer le budget : augmenter durablement et sans condition les transferts en santé comme l’exigent le Québec et les provinces ainsi que hausser la pension de vieillesse de tous les aînés dès 65 ans. Les libéraux savaient quoi faire pour obtenir notre soutien. Par deux fois, ils ont décliné. Justin Trudeau a donc perdu l’appui du Bloc Québécois à son budget », a annoncé le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.

Le budget a également soulevé l’ire de l’Assemblée nationale du Québec, qui a unanimement dénoncé l’omission des transferts en santé et les nombreuses intrusions dans les champs de compétence du Québec.
« L’appui du Bloc Québécois à la santé et aux aînés ne vacille pas et n’est pas à négocier. Le Bloc ne peut pas soutenir un budget qui délaisse le réseau de la santé et les 65 ans et plus, les plus grandes victimes du sous-financement fédéral. Nous restons fiables et fidèles à nos valeurs. Nous n’abandonnerons pas notre soutien au personnel soignant ainsi qu’aux bâtisseurs et bâtisseuses du Québec », ajoute le chef du Bloc Québécois.

« Dans ce contexte de pandémie, le fédéral choisit délibérément de passer sous silence nos besoins en transferts en santé. Le Québec a pourtant été clair et on voit qu’encore une fois, il n’est pas entendu par le fédéral », dénonce le député de Berthier-Maskinongé.

« En rejetant l’amendement du Bloc Québécois, le gouvernement de Justin Trudeau met au grand jour son manque de considération envers nos aînés et notre personnel en santé. On est là pour défendre les intérêts de notre monde, et c’est ce qu’on va continuer de faire », conclut Yves Perron.

Source : Julie Boucher, Bureau du député Yves Perron

Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, ainsi que les députés de Trois-Rivières et de Berthier-Maskinongé, Louise Charbonneau et Yves Perron, saluent le choix du gouvernement de miser sur sa capacité d’emprunt pour la relance économique, mais jugent inexplicable, dans un budget de cette ampleur, qu’il n’y ait aucune hausse des transferts en santé et l’abandon complet des aînés.

« Le gouvernement du Québec avait une demande formelle en vue de ce budget : la hausse durable et sans condition des transferts en santé, en soutien au personnel soignant aux prises avec cette nouvelle vague de COVID-19. Elle est complètement ignorée par le gouvernement Trudeau. Nous déplorons aussi le soutien inadéquat aux aînés, les plus touchés et les moins soutenus durant la pandémie, qui méritent une hausse significative de la pension de vieillesse dès 65 ans. Nous allons agir et proposer un amendement au budget afin de réaliser ces deux mesures incontournables si le Québec veut enfin sortir de cette crise sanitaire, qui après tout, est une crise de santé publique », a annoncé M. Blanchet.

Deux omissions inacceptables

Malgré un sommet historique de dépenses, le Bloc Québécois reproche au gouvernement fédéral de rester sourd aux deux principales revendications du Québec. Le parti constate que le déficit de 354 milliards $, pour l’exercice 2020-2021, est inférieur de 28 milliards $ à ce qui était prévu en novembre dernier, soit exactement la marge de manœuvre nécessaire pour effectuer les transferts en santé exigés à l’unanimité par le Québec et les provinces, faisant de cette omission un choix politique. Le parti dénonce aussi qu’Ottawa limite son soutien aux aînés à un paiement unique de 500 $ l’été prochain pour les 75 ans et plus seulement, créant ainsi deux classes d’aînés et faisant de toute hausse de la pension de vieillesse pour les années subséquentes un enjeu électoral.

« Nous avons été clairs pour nos aînés, nous voulons un versement récurrent et les gens de 65 à 75 ans se sentent oubliés encore une fois », déplore la porte-parole adjointe aux aînés, Louise Charbonneau.

Le Bloc s’oppose aussi vigoureusement aux multiples et coûteuses intrusions dans les champs de compétence du Québec, comme les normes pancanadiennes de centres de soins pour les aînés. Des éléments comparables aux demandes du Bloc En revanche, le Bloc Québécois souligne qu’un certain nombre de ses demandes ont été entendues. Le parti accueille favorablement, par exemple, la taxation des géants du Web à 3 % de leurs revenus à condition que davantage de garanties soient offertes à la culture québécoise, mais suggère que la somme soit réservée aux arts et aux médias, le soutien au tourisme et à la culture à hauteur de 1 milliard $, le prolongement des mesures fédérales de soutien aux personnes et entreprises à travers la pandémie. Sous réserve de là où l’argent sera dépensé, le Bloc Québécois accueille favorablement les sommes allouées aux secteurs importants au Québec de l’aérospatiale, de l’électrification des transports, de la forêt et des pharmaceutiques.

Agriculture et pyrrhotite

Des éléments régionaux et relatifs à l’agriculture et l’agroalimentaire. En ce qui concerne la Mauricie, les pressions exercées pour obtenir de nouvelles sommes pour le règlement du dossier de la pyrrhotite semblent avoir porté fruit, mais on reporte l’annonce du montant à l’énoncé économique de l’automne.

« C’est maintenant qu’on en a besoin et les victimes de la pyrrhotite méritent mieux que de devenir une promesse électorale », affirme Yves Perron.

Quant à l’annonce pour le train à grande fréquence, le député rappelle que le montant annoncé pourrait ne pas du tout mener au projet global. Il s’agira d’une troisième élection avec le même engagement jamais réalisé. Systématiquement, dans les derniers accords commerciaux, ce sont les producteurs sous gestion de l’offre et les transformateurs qui écopaient des concessions du gouvernement fédéral en matière d’agriculture et de transformation alimentaire. Avec une somme de 292,5 millions annoncée pour favoriser les investissements privés en transformation et que de vagues promesses pour les compensations prévues à l’ACEUM, on peut se demander franchement si ces sommes compenseront réellement les multiples pertes des dernières années en agriculture.

«Pour les travailleurs étrangers, essentiels aux activités agraires, le gouvernement investit, mais pas au bon endroit. Plutôt que d’investir pour l’amélioration du soutien offert et pour le traitement des dossiers, Ottawa mise sur l’augmentation des inspections. Considérant les délais actuels et la panoplie de mesures casse-tête du fédéral en matière d’accueil des travailleurs étrangers, c’est décevant. » Yves Perron, député de Berthier-Maskinongé.

Assurance emploi maladie et l’aérospatial

Avec des gains comme les prestations d’assurance-emploi maladie qui passent de 15 à 26 semaines et l’aérospatial présent dans le budget, on peut affirmer que le Bloc a une influence déterminante à Ottawa.

« Notre parti proposera des sous-amendements au budget afin d’y inclure nos priorités », conclut Yves Perron, député de Berthier-Maskinongé.

Sources

Julie Boucher, Bureau du député Yves Perron

André Beauchesne, Bureau de la députée Louise Charbonneau

Photos gracieuseté ©

Le député de Berthier-Maskinongé et porte-parole en matière d’agriculture, agroalimentaire et gestion de l’offre, Yves Perron, a interpellé le gouvernement concernant la gestion chaotique des tests de dépistage de la COVID-19 pour les travailleurs étrangers temporaires. Le bloquiste dénonce la lenteur des services de la firme Switch Health ainsi que leur gestion chaotique des tests de dépistage COVID au 10e jour pour les travailleurs étrangers temporaires. Il réclame l’aménagement d’alternatives pour les travailleurs et les producteurs qui en subissent actuellement les conséquences.

Le processus d’accueil des travailleurs étrangers temporaires prévoit trois tests de dépistage de la COVID-19 : un avant leur départ du pays d’origine, un autre à leur arrivée au Canada, puis un troisième au jour 10 de leur quarantaine. Ce dernier est trop souvent reporté en raison de difficultés administratives de la firme, déplore Yves Perron : « Quand tu fais venir des travailleurs étrangers, c’est parce que tu as besoin de main d’œuvre de façon urgente, parce que les légumes et les animaux, ça n’attend pas ».

L’étape de ce troisième test de dépistage, fait par vidéoconférence en raison de l’isolement des travailleurs, est ralentie alors que la firme mandatée par le fédéral peine à répondre à la demande : « Les travailleurs doivent attendre de nombreuses heures en ligne afin d’être assistés par une infirmière pour l’administration du test. Nous traitons en ce moment quelque 500 demandes seulement, alors que c’est l’arrivée de  14000 travailleurs étrangers temporaires qui est attendue. À ce rythme, ce sont les agriculteurs qui écopent et leurs productions qui sont en péril », dénonce le député de Berthier-Maskinongé. De plus, selon les gens de la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME), les travailleurs se butent à un service unilingue anglophone, nécessitant un accompagnement par l’employeur, ce dernier n’étant pas plus servi en français. Le peu d’employés de la firme Switch Health habiletés à servir les travailleurs en français fait donc en sorte que les délais d’attente sont énormes, en plus des délais d’analyse qui peuvent prendre jusqu’à 14 jours pour ce 3e test.

Rappelons que l’UPA et le groupe FERME ont proposé des solutions afin d’accélérer le processus et de diminuer la charge qui repose actuellement sur les producteurs, notamment l’autorisation d’avoir recours à un service alternatif. « Le gouvernement fédéral doit écouter les gens sur le terrain. Bien sûr, il faut assurer la sécurité de tous. Mais quand il existe des solutions simples, il faut faire preuve de gros bon sens. L’accueil des travailleurs étrangers temporaires est essentiel pour la production et la transformation, il faut tout mettre en œuvre pour qu’ils puissent retourner au travail le plus rapidement possible », conclut Yves Perron.

Source : Julie Boucher, Responsable des communications.