Les priorités des Québécois au coeur du plan d’action de la rentrée.

Ottawa, lundi le 16 septembre 2024 – Aujourd’hui, le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, est d’attaque pour le début des travaux en Chambre, après un caucus présessionnel à Montebello la semaine dernière afin de développer les enjeux prioritaires de la rentrée parlementaire. « Québécois, en Bloc! », thème de cette rentrée, marque le plein engagement du parti envers les Québécois et leurs priorités. Dans un contexte pré-électoral propice à servir le Québec, M. Perron a signalé que le Bloc entend d’abord régler définitivement l’enjeu du pouvoir d’achat des aînés par l’adoption du projet de loi C-319.

« Le premier dossier auquel on va s’attaquer est le pouvoir d’achat des aînés en réparant l’injustice créée par le gouvernement Trudeau qui pénalise des centaines de milliers d’aînés de 65 à 74 ans. L’adoption de notre projet de loi est un point sur lequel nous n’allons pas plier. Cependant, ne vous méprenez pas : nous ne sommes pas là pour maintenir le gouvernement libéral en vie, ni pour favoriser l’élection d’un gouvernement conservateur. Nous sommes là pour faire des gains pour les Québécois et c’est notre unique objectif », a avisé le député de Berthier-Maskinongé.

Le projet de loi C-282 pour la protection de la gestion de l’offre commencera son étude au comité du commerce international du Sénat le 25 septembre prochain. Pour obtenir force de loi, il doit passer cette étape où des témoins seront convoqués pour discuter des tenants et aboutissants du projet. Par la suite, les sénateurs du comité doivent ensemble émettre un avis à la Chambre du Sénat pour guider leurs pairs vis-à-vis son adoption. La dernière étape consiste au vote. Si celui-ci s’avère favorable, le projet de loi entrera en vigueur. Yves Perron poursuit donc son travail, celui-ci étant sur le point de porter ses fruits.

D’autres enjeux d’agriculture et d’agroalimentaire seront aussi sous la loupe du député. Effectivement, depuis quelques années, une fâcheuse tendance à la dérèglementation s’est installée dans les ministères à Ottawa. Nos aliments et l’avancement des technologies génétiques qui les touchent, par exemple, sont de moins en moins encadrés par le gouvernement fédéral. Ce dernier se délaisse de ses responsabilités de protection de la population en laissant les entreprises privées s’autoréguler, une pente dangereuse selon Yves Perron.

« Je tiens à souligner que je ne m’oppose pas à ces technologies. Dans un contexte de changements climatiques, l’attrait d’avoir des plantes plus résilientes aux intempéries est forcément intéressant. Le problème, c’est que si on réalise à plus long terme, qu’une erreur majeure a été faite dans le développement d’une semence éditée au niveau de ses gènes, le gouvernement n’aura aucune poigne pour trouver la source du problème. À mon sens, expérimenter et développer le vivant doit venir avec une responsabilité à l’égard de la population et une imputabilité », explique le député de Berthier-Maskinongé.

Plusieurs autres priorités seront aussi mises de l’avant. Les pouvoirs du Québec en immigration, une juste répartition des demandeurs d’asile, la langue et la laïcité, les transferts en santé que les provinces et le Québec souhaitent, l’aide médicale à mourir et bien sur la fin de l’exception religieuse en matière de propagande haineuse, sont quelques autres éléments essentiels qui seront l’ordre du jour du Bloc Québécois cet automne.

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Thierry Vadnais-Lapierre, Adjoint parlementaire

L’équité pour tous les aînés!

Louiseville, le 29 août 2024 – Dans le cadre de la tournée C-319 – L’équité pour tous les aînés, Yves Perron, député de Berthier-Maskinongé, et sa collègue Andréanne Larouche, porte-parole du Bloc Québécois pour les Aînés et députée de Shefford, ont rencontré des organismes de la région représentant et défendant les droits des aînés.

Ayant pour objectif de faire la promotion du projet de loi C-319 et de faire le point sur la situation actuelle des aînés au Québec, cette tournée est une initiative lancée le 8 août dernier par la porte-parole pour les Aînés.

« C’est avec grand enthousiasme que j’ai poursuivi ma tournée dans la belle circonscription de Berthier-Maskinongé. Aujourd’hui, nous avons rencontré les gens de la Villa Berthier, de la Résidence des Bâtisseurs de Louiseville et de Eva Lavaltrie qui nous ont permis de dresser un portrait de la réalité, notamment financière, des personnes aînées d’ici. Je vous assure que nous porterons leurs revendications à Ottawa dès le retour parlementaire à la fin septembre », précise Mme Larouche.

En effet, les deux collègues ont eu l’occasion de rencontrer plusieurs aînés et personnes qui les assistent au quotidien au courant de la journée.

« Au Bloc Québécois, nous avons à cœur la situation des aînés qui ont travaillé fort pour bâtir notre société. Avec la situation économique difficile, l’inflation et la discrimination mise en place par le gouvernement Trudeau en créant deux classes d’aînés, ces derniers s’appauvrissent et payer leurs nécessités, comme l’épicerie et le loyer, semble devenir impossible. C’est pourquoi le projet de loi C-319 de Mme Larouche vise l’équité et l’amélioration de leur situation financière », précise Yves Perron.

Rappelons que le 19 mars dernier, le projet de loi C-319, Loi modifiant la Loi sur la sécurité de la vieillesse (montant de la pleine pension), a été adopté à l’unanimité au Comité permanent des Ressources humaines, développement des compétences, développement social et condition des personnes handicapées (HUMA). C’est pourquoi il convient d’octroyer la recommandation royale au projet de loi C-319 afin d’augmenter dès maintenant la pension de sécurité de la vieillesse de 10 % pour les 65 ans à 74 ans et de hausser le seuil de revenus possibles de 5 000 $ à 6 500 $ sans que cela ne nuise au calcul du supplément de revenu garanti.

« Le projet de loi met de l’avant deux mesures réalisables qui aideront les aînés à mieux vivre dans le contexte économique difficile que l’on connaît. C’est la moindre des choses pour permettre à des millions de personnes ayant contribué à notre société de vivre dignement. Le Bloc Québécois refuse d’abandonner ceux qui ont tant fait pour notre société », affirme le député de Berthier-Maskinongé.

Une pétition soutenant C-319 a été mise en ligne pour demander au gouvernement fédéral d’agir. Vous avez jusqu’au 3 octobre pour signer la pétition et soutenir cette initiative.

De plus, le Bloc Québécois organisera en septembre une manifestation à Ottawa pour faire pression sur le gouvernement Trudeau. L’objectif est de faire pression pour qu’il accorde la recommandation royale au projet de loi C-319. Celle-ci doit être faite par la gouverneure générale sur demande du Cabinet pour la présentation d’une loi qui nécessite l’autorisation du Parlement relativement à des dépenses. Plus que jamais, arrivée en phase finale du processus législatif, la mobilisation des citoyens est indispensable pour que C-319 devienne réalité.

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Thierry Vadnais-Lapierre, Adjoint parlementaire

Un retour sur une session bien chargée.

Ottawa, le 20 juin 2024 – Après une session parlementaire bien chargée, le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, dresse son bilan.

Agriculture et agroalimentaire

Le dossier de porte-parole du député aura été extrêmement prenant avec la fin de l’étude sur la stabilisation des prix à l’épicerie, la progression du projet de loi pour protéger la gestion de l’offre (C-282), la nécessaire révision des programmes d’assurance désuets pour les agriculteurs et le déclenchement d’Agri-relance. Malgré les nombreuses demandes, ce cadre d’urgence n’a toujours pas été mis en branle par Ottawa pour compenser les pertes agricoles de l’année dernière.

« On a travaillé fort et intelligemment sur les prix à l’épicerie et la signature du Code de conduite. Combinés aux pressions du public, les efforts déployés en comité avec une motion pour soutenir la pression des producteurs et des transformateurs ont porté leurs fruits et Loblaws a finalement ratifié le Code. Les yeux sont maintenant rivés sur Walmart. Costco a bien signifié son intention de signer si tous les joueurs consentaient à participer, mais une confirmation officielle est toujours attendue. J’ai aussi multiplié les rencontres avec les sénateurs et sénatrices pour les convaincre d’adopter notre projet de loi visant à protéger la gestion de l’offre, qui en est maintenant à l’étape du comité. Pour ce qui concerne Agri-relance, j’ai invité les représentants des producteurs à rencontrer le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, M. MacAulay, afin qu’ils puissent lui expliquer la nécessité de déclencher le programme d’urgence le plus tôt possible. Il est incompréhensible de voir que le gouvernement fédéral ne s’est toujours pas engagé à compenser les pertes de l’an dernier alors que la saison estivale est déjà commencée. Le Canada parle de nourrir le monde, mais laisse les producteurs du Québec sur leur faim. J’espère que la rencontre et la conférence de presse qui a suivi en ont réveillé quelques-uns. », résume M. Perron.

Dossiers nationaux

Plusieurs sujets majeurs ont été abordés à la Chambre des communes. Il a notamment été question de la politique d’immigration du gouvernement fédéral, de l’intrusion de ce dernier dans les champs de compétences exclusifs du Québec, et de l’ingérence étrangère.

« L’immigration est un enjeu majeur dont il faut parler de manière posée et raisonnable. Le Bloc Québécois s’est prononcé à de nombreuses reprises sur la capacité d’accueil du Québec et sur la façon déplorable dont se déroule l’arrivée des demandeurs d’asile. Le gouvernement fédéral présente le pays comme une terre accueillante, mais est incapable de délivrer des permis de travail aux nouveaux arrivants, les laissant dans la précarité. Il assume mal ses responsabilités. Nous avons heureusement réussi à obtenir un versement important du fédéral en faveur du Québec afin de compenser les dépenses encourues par le gouvernement québécois pour l’accueil des réfugiés. Pour ce qui est des intrusions fédérales dans les champs de compétence du Québec, elles se sont multipliées. Plutôt que de gérer ce qui ne fonctionne pas dans ses propres juridictions comme la protection des berges du Saint-Laurent, la gestion des permis de travail des immigrants ou l’émission des passeports, le fédéral empiète sur les compétences du Québec et dédouble les structures administratives. Nous avons présenté une motion demandant le droit de retrait de ces intrusions avec pleine compensation, car l’argent des Québécois doit être utilisé judicieusement. Les partis fédéraux ont malheureusement voté contre, préférant justifier l’incompétence fédérale. Pour ce qui est de l’ingérence étrangère dans notre processus électoral, nous avons réussi à faire adopter une motion demandant l’élargissement de l’enquête en cours qui permettra de couvrir les parlementaires du Sénat et de la Chambre des communes », explique le député de Berthier-Maskinongé.

Relations internationales

Le député de Berthier-Maskinongé a eu l’occasion de tisser des liens privilégiés avec des représentants de pays étrangers. Il est nouvellement membre du groupe d’amitié avec le Népal et a développé une relation de confiance avec l’ambassadrice de Mongolie, lui ayant même fait un résumé de notre histoire, pour qu’elle puisse bien cerner les particularités nationales québécoises.

« C’est important d’expliquer notre spécificité aux pays étrangers. Nous sommes généralement mal représentés à l’international par le Canada, qui fait tout en anglais, mais qui se présente comme un pays bilingue. Les diplomates sont heureux d’en apprendre davantage sur notre histoire, et il est important de les sensibiliser à la réalité québécoise. La quête de notre indépendance nationale se construit au quotidien et nous nous devons de construire dès maintenant des liens significatifs à l’international », exprime le député.

Circonscription

Depuis janvier, 292 dossiers citoyens ont été traités par l’équipe de Berthier-Maskinongé. Les cas en lien avec l’immigration sont toujours en tête de liste, suivis par ceux de l’assurance-emploi, de l’Agence du revenu du Canada et de ceux en lien avec les programmes gouvernementaux.

« Notre tâche première sera toujours de servir la population de Berthier-Maskinongé. Notre bureau, avec son équipe stable et dynamique, a atteint un niveau d’efficacité impressionnant et les commentaires positifs sont nombreux. Il est primordial que nos gens soient bien servis, » conclut Yves Perron.

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Thierry Vadnais-Lapierre, Adjoint parlementaire

De nouvelles coupures, sans indexation.

Ottawa, le mardi 30 avril 2024 – Le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, se désole de voir le budget du programme Emplois d’été coupé une année de plus. Malgré une nouvelle diminution du budget, le député confirme l’attribution d’un total de 155 emplois cet été.

« Alors que la demande augmente pour ce programme, qui aide de nombreuses municipalités et organismes communautaires à combler leurs besoins en main-d’œuvre pour offrir des services à la population de la circonscription, le montant attribué à la circonscription a encore été réduit et ces coupures ont un impact concret sur nos collectivités », résume Yves Perron.

À titre comparatif, 613 206$ étaient distribués l’an passé, pour un passage à une enveloppe de 598 720$ cette année. C’est presque 15 000$ de coupures pour la saison estivale à venir. Il s’agit là d’une baisse d’environ 2,4% du budget alors que l’indice des prix à la consommation, même si l’inflation a été considérablement ralentie, était à 2,8% en février dernier.

« Ce genre de situation amène des déceptions importantes pour les organisations de la circonscription qui ont besoin de ce soutien pour bien fonctionner. On nous informe que malgré qu’il n’y ait pas de coupure au montant global attribué au programme, les méthodes de calcul ont été révisées cette année en se basant sur le recensement de 2021 et l’Enquête sur la population active de 2023, entraînant des variations causées par les changements survenus sur le marché du travail des jeunes. Mais nos gens ont besoin de ces subventions. Vous pouvez être assurés que nous maintiendrons les pressions pour obtenir davantage de ressources pour notre région pour les prochaines années », explique le député.

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Thierry Vadnais-Lapierre, Adjoint parlementaire de Yves Perron

Un budget fédéral qui laisse ceux qui nous nourrissent sur leur faim.

Ottawa, le 18 avril 2024 – Yves Perron dénonce un budget qui n’offre que des miettes à nos producteurs agricoles et au secteur de l’agroalimentaire. Rempli aussi d’ingérences dans les champs de compétence du Québec, ce budget électoraliste vise beaucoup plus à marquer des points pour les Libéraux de Justin Trudeau que de servir les intérêts des citoyens.

« Le gouvernement libéral se vante d’avoir rehaussé la portion sans intérêts du Programme de paiements anticipés à 250 000$ pour l’année 2024, alors qu’en 2023, le plafond avait été haussé à 350 000$, montant qui faisait partie de nos attentes budgétaires. Il faut savoir que ce programme permet aux producteurs d’accéder à des liquidités supplémentaires en sauvant les intérêts. Ça les aide à assumer les coûts engagés jusqu’à ce qu’ils vendent leurs produits. Le montant de base, qui est de 100 000$, doit être augmenté de manière permanente, parce que présentement, chaque année, le gouvernement force les agriculteurs de les supplier d’augmenter le plafond. Ça permet au ministre de faire de belles annonces, mais ce n’est pas une voie qui garantit la résilience de notre agriculture », a déclaré Yves Perron.

Le budget 2024 est truffé d’ingérences dans les champs de compétence du Québec qui entraîneront des conflits juridictionnels à répétition et ralentiront la prestation de services aux citoyens. Le Bloc Québécois dénonce, entre autres, l’imposition au Québec et aux municipalités de priorités fédérales en matière de logement, l’imposition de conditions en infrastructures sous menace de priver les provinces des fonds, le financement d’une assurance médicaments fédérale et de soins dentaires fédéraux, l’imposition de conditions à Hydro-Québec pour l’obtention d’un crédit d’impôt, ainsi que l’annonce d’un projet de loi sur des normes pancanadiennes de soins de longue durée.

« On dirait presque qu’il ne s’agit pas d’un budget fédéral tellement le gouvernement s’immisce dans les juridictions des provinces. On voit que les libéraux sont plus préoccupés par les champs de compétences du Québec que ceux du Canada. L’agroalimentaire, qui devrait être un secteur prioritaire, considérant que le gouvernement scande l’importance de la sécurité alimentaire, n’a eu comme coup de main du fédéral qu’une augmentation de 14 à 21M$ par année au Fonds des infrastructures alimentaires locales. On voit vraiment un désintérêt vis-à-vis les gens qui nous nourrissent, ce budget les laisse sur leur faim », a déploré le député de Berthier-Maskinongé.

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Thierry Vadnais-Lapierre, Adjoint parlementaire

Face à la crise, le statu quo est intenable.

Ottawa, le jeudi 11 avril 2024 – Le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Solidarité sociale, Denis Trudel, a déposé aujourd’hui un rapport qui révèle la sévérité et l’ampleur de la crise du logement. Fruit d’une consultation menée à la grandeur du Québec durant un an, ce rapport dresse un portrait exhaustif de la crise et propose des solutions à mettre de l’avant le plus rapidement possible. Le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, enjoint Ottawa de cesser de s’ériger en obstacle par ses ingérences et d’arrimer ses programmes à ceux du Québec qui doit avoir toute la latitude pour régler efficacement cette crise.

Le député de Longueuil – St-Hubert et son équipe ont parcouru le Québec afin de dresser un portrait clair de cette crise du logement qui frappe durement partout, dans toutes les régions. Ils sont allés à la rencontre des députés de Berthier-Maskinongé, de Joliette et de Trois-Rivières et des organismes lanaudois et mauriciens qui travaillent sur le terrain, qui sont non seulement des témoins clés de cette crise, mais qui en connaissent les solutions.

« Les personnes que nous avons rassemblées autour des tables de discussion ont pu aviser le Bloc Québécois des défis régionaux et nous proposer des solutions à porter au gouvernement à Ottawa. Mon collège est revenu avec toute une boîte à outils de nos rencontres à Joliette avec des intervenants de Lanaudière et de D’Autray et de celle à Trois-Rivières où les représentants de la MRC de Maskinongé étaient présents. Au lieu de faire des visites dans les régions du Québec en vue d’élections hypothétiques, mes collègues et moi, on travaille nos dossiers, on prend le pouls de nos localités, on entame des réflexions porteuses et on compile des pistes de solution. C’est ça le travail d’élus qui sont dignes de la confiance de la population. On peut scander bien des slogans, mais ça ne règle pas la crise du logement », signale Yves Perron.

De nombreux exemples de situations déplorables liées à la crise du logement ont été donnés à M. Trudel et son équipe lors de ces deux visites. « L’équipe d’Escouade Itinérance, par exemple, nous a informés que des mères dormaient encore dans leur voiture avec leurs enfants faute de disponibilité de logements abordables. On est en 2024 dans un pays du G7, ce genre de situation est inacceptable. Le gouvernement fédéral doit cesser d’empiéter dans les champs de compétences du Québec en finançant des programmes qui sortent de ses juridictions et transférer l’argent nécessaire pour accélérer la construction de logement social dans nos municipalités », conclut le député de Berthier-Maskinongé.

Les 12 pistes de solutions du Bloc Québécois :

1. L’augmentation du financement dédié au logement social et communautaire.

2. La simplification des programmes et l’arrimage avec les programmes du Québec.

3. La poursuite d’un objectif de 20% des logements sociaux et communautaires.

4. La mise en place d’un fonds d’acquisition pour le secteur social et communautaire.

5. La réduction des taux d’intérêt pour la construction de logements sociaux et abordables pour les personnes à faible revenu.

6. La création d’un programme de prêts à bas taux pour les premiers acheteurs.

7. La mise en place d’actions concrètes pour contrer la financiarisation (faire en sorte que les logements ne soient plus l’objet de spéculation).

8. La redéfinition du terme « abordable » dans les programmes qui répond aux besoins des ménages et des différentes régions du Québec.

9. Le renforcement de la loi « anti-flip » en augmentant à deux ans ou plus la période pendant laquelle un propriétaire doit conserver sa maison ou ses propriétés pour bénéficier de l’exemption de gains en capital sur les profits de la vente, sauf exception.

10. L’augmentation et l’indexation du seuil des coûts de rénovation permis par porte pour les HLM sous convention.

11. Rendre accessibles plus de terrains et de bâtiments dans le programme des terrains fédéraux.

12. L’augmentation, la pérennisation et l’indexation du financement en itinérance.

Pour consulter l’ensemble du rapport de Denis Trudel sur le logement :
https://consultation.quebec/logement-itinerance/

Source :

Thierry Vadnais-Lapierre, Adjoint parlementaire

Un point critique bientôt franchi.

Ottawa, le jeudi 21 mars 2024 – Le député bloquiste de Berthier-Maskinongé et porte-parole du parti en matière d’Agriculture, d’Agroalimentaire et de Gestion de l’offre se dit très inquiet de l’avenir de l’agriculture au Québec et au Canada. Il appuie la demande du gouvernement québécois et exige une réponse favorable et rapide à la demande du déclenchement du programme Agri-relance afin que des sommes additionnelles puissent être versées aux producteurs en difficulté.

« Québec a formulé la demande pour Agri-relance, le programme catastrophe, en novembre dernier et rien ne bouge là non plus. Ottawa doit agir maintenant! Nous demandons aussi au gouvernement fédéral de participer au soutien agricole en élaborant un programme d’urgence pour les producteurs en difficulté depuis l’été dernier sans réponse convenable d’Ottawa », explique Yves Perron.

Les agriculteurs se mobilisent de plus en plus, car ils sont près du point de rupture et interpellent notamment le gouvernement fédéral. En effet, les catastrophes environnementales successives jumelées à l’inflation et à la hausse des taux d’intérêt plongent les producteurs agricoles et les petits transformateurs dans la précarité financière. Selon la Financière Agricole, l’endettement des agriculteurs québécois aurait plus que doublé (115 %) depuis 2015.

« Le résultat final de l’automne, c’est que nos producteurs se sont retrouvés sans véritable soutien à cause de l’inaction du fédéral. Le fédéral doit impérativement faire sa part, notamment en déclenchant dès maintenant le programme Agri-relance, en adaptant des programmes de gestion de risques et en établissant immédiatement un fonds d’urgence pour que les producteurs se sortent la tête de l’eau », conclut Yves Perron.

Source :

Thierry Vadnais-Lapierre, Adjoint parlementaire.

De nouveaux projets pour le bien de nos aînés.

Louiseville, le mardi 19 mars 2024 – Le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, se réjouit de voir 21 nouveaux projets obtenir un financement dans le cadre du programme Nouveaux horizons pour les aînés (PNHA). C’est un montant total de 349 000$ qui a été injecté pour soutenir des initiatives d’organismes et de municipalités afin de briser l’isolement.

« Les organismes et municipalités sont créatifs. Équipements sportifs, matériel informatique, électroménagers ou encore mobilier extérieur, tout est pensé pour favoriser et pérenniser la tenue d’activités qui dynamisent la vie des aînés de Berthier-Maskinongé. Je suis très fier de voir, dans Lanaudière comme en Mauricie, un solide soutien financier », explique le député.

Le programme Nouveaux horizons pour les aînés (PNHA) donne accès à des sommes qui font une énorme différence pour les petits organismes qui les reçoivent et pour les personnes qui bénéficient des services offerts. Nous sommes heureux de voir que le PNHA apporte cette année des investissements importants dans Berthier-Maskinongé.

« C’est une excellente nouvelle pour nos aînés, qui ont vu leur pouvoir d’achat fondre avec l’inflation. J’espère maintenant que le projet de loi du Bloc Québécois visant à augmenter la pension de vieillesse à partir de 65 ans passera bientôt le dernier test à la Chambre des communes. Il s’agirait d’une autre bonne nouvelle qui ferait toute la différence! », conclut M. Perron.

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Thierry Vadnais-Lapierre, Adjoint parlementaire de Yves Perron.

Le gouvernement fédéral se délaisse de ses responsabilités.

Ottawa, le mardi 27 février 2024 – Le député de Berthier-Maskinongé est très déçu de la réponse du gouvernement du Canada dans le dossier de l’érosion des berges, piloté par son collègue Xavier Barsalou-Duval. À la suite du dépôt du rapport du Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités à la Chambre lors de la dernière session parlementaire, le gouvernement du Canada affirme qu’il « prend note » des recommandations du comité sans pour autant prendre quelque engagement que ce soit.

« Cela fait un certain temps que le rapport est remis et nous avons été patients d’en l’espoir d’une lueur d’action. Mais nous sommes forcés de constater que le gouvernement n’a pas l’intention de bouger. Il débloque des fonds pour des programmes qui sortent de ses champs de compétence et qui font intrusion dans ceux du Québec, démontrant son mépris des juridictions du Québec, et délaisse complètement ses responsabilités dans les dossiers qui relèvent de ses ministères! », a déclaré M. Perron.

Dans sa réponse aux députés siégeant sur le comité, le gouvernement dresse une liste des mesures ministérielles actuelles qui se rapprochent de près ou de loin de l’enjeu de l’érosion des berges et explique que certaines recommandations faites par le comité seraient déjà comblées par des programmes existants. Il exclut toutefois sans aucune ambiguïté la remise en place du programme de protection des berges aboli en 1997.

Rappelons qu’à la suite d’une étude menée au printemps 2023 à l’initiative de M. Barsalou-Duval, le porte-parole du Bloc Québécois en la matière et député de Pierre-Boucher — Les Patriotes —Verchères, le Comité permanent des transports avait émis une série de six recommandations au gouvernement qui comprenaient : le rétablissement d’un programme de protection des berges, l’investissement dans la recherche, l’inventaire des zones touchées, la protection des écosystèmes riverains, l’évaluation de l’efficacité des mesures actuelles ainsi qu’un fond de restauration des milieux riverains.

Malgré cette réponse assez décevante, le député promet de ne pas laisser tomber le morceau : «Je vais poursuivre le travail que j’effectue de concert avec mon collègue et avec le comité des berges du Saint-Laurent de Lanaudière-Mauricie. On ne laissera pas le gouvernement s’en tirer. Ils sont maintenant conscients que les citoyens s’organisent et que le politique va suivre. Ils ne peuvent pas faire l’autruche. »

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Thierry Vadnais-Lapierre, Adjoint parlementaire de Yves Perron

Retour de Yves Perron à la Chambre des communes.

Louiseville, le 18 janvier 2023 – Frais et dispos à la suite de la période des Fêtes, Yves Perron s’apprête à se rendre à Saguenay pour assister au caucus des députés du Bloc Québécois. La nouvelle année s’annonce bien chargée sur plusieurs dossiers, en particulier celui du soutien à nos petites et moyennes entreprises suite au refus de Justin Trudeau de reporter le remboursement du Compte d’urgence pour les entreprises, celui de l’aide au secteur agricole qui a subi une saison estivale désastreuse et finalement celui de la progression du projet de loi pour défendre la gestion de l’offre au Sénat, suite à l’appui massif des députés élus de la Chambre des communes.

Effectivement, le refus du report du CUEC fera mal à nos PMEs qui continueront de s’endetter avec des accords de remboursement avec intérêts, en plus de voir la partie subvention du prêt s’évaporer. « Il faut absolument que le gouvernement libéral entende raison et accepte l’ultime proposition du Bloc Québécois en permettant aux entreprises de convenir de modalités de paiement de gré à gré avec leurs banques, tout en maintenant par le gouvernement fédéral la garantie sur le prêt, les intérêts et la part de 20 000$ d’abord accordée en subvention. C’est une alternative valable à la proposition du gouvernement de rembourser 60 000$ en 3 ans à 5% qui revient à dire aux entreprises : vu que vous avez de la difficulté à remettre 40 000$, on va vous en demander 60 000$. C’est complètement ridicule! Nous devons soutenir nos petites entreprises, surtout les restaurants, qui ont dû s’adapter aux vagues amenant des ouvertures et des fermetures peu prévisibles et restreignant la capacité d’accueil », explique le député de Berthier-Maskinongé.

L’appel à l’aide d’urgence au secteur agricole devra lui aussi être relancé au Parlement, puisque qu’aucune somme n’a été allouée encore aux producteurs ayant subi les pluies torrentielles d’un côté du Québec et les sécheresses de l’autre. « Le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire doit saisir la balle au bond. Il est lui-même agriculteur, il faut qu’il comprenne que si nos producteurs ne se sentent plus soutenus, ils quitteront leur profession pour aller ailleurs où ils pourront vivre de leur travail, sans avoir à occuper un poste à temps partiel pour arrondir les fins de mois. Il n’y a pas de nourriture sans agriculture. On parle d’une situation qui pourrait mettre en péril, à long terme, la capacité du pays à nourrir son propre monde. Il faut arrêter de penser aux prochaines élections et agir pour les prochaines générations en augmentant de façon notable les budgets alloués au monde agricole et agroalimentaire! », déclare M. Perron. Ce dernier salue tout de même l’ajout de 10M$ par le ministre hier à l’enveloppe du Fonds des infrastructures alimentaires locales. « J’ai fait des pressions pour voir ces budgets rehaussés à la suite du refus de plusieurs projets québécois sans que leur demande ne soit même étudiée, les fonctionnaires expliquant aux gens qu’ils avaient dû réduire le plafond de financement faute de fonds. Cette somme d’argent est considérable à première vue, mais quand on comprend qu’elle ne pourra contribuer qu’à 192 projets à travers tout le Canada, on réalise que c’est bien peu pour renforcer notre sécurité alimentaire. »

Le projet de loi C-282 visant à empêcher de céder de nouvelles parts de marché dans la gestion de l’offre, la plus grande bataille du député, doit aussi obtenir l’aval du Sénat pour avoir force de loi. Le porte-parole bloquiste en matière d’Agriculture, d’Agroalimentaire et de Gestion de l’offre, reste optimiste quant à son avancée. « Je multiplie les rencontres avec les Sénateurs pour les convaincre du bien-fondé du projet de loi. Les procédures sénatoriales peuvent être lentes et je ne tiens rien pour acquis. En parlant franchement et de bonne foi à l’ensemble des sénateurs, incluant les potentiels opposants, je suis convaincu qu’on peut les influencer et leur faire voir l’importance du projet de loi. L’important, c’est d’établir le contact et de pouvoir répondre aux interrogations pour maximiser les appuis, c’est l’essence de ma démarche! », conclut-il

Source :

Thierry Vadnais-Lapierre, Adjoint parlementaire.