Les libéraux renient leur vote sur les aînés et cessent leurs efforts sur la gestion de l’offre.

Ottawa, 29 octobre 2024 – À l’échéance du délai accordé par le Bloc Québécois au gouvernement Trudeau pour rétablir l’équité envers les aînés de 65 à 74 ans et protéger la gestion de l’offre, le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, était en point de presse pour accompagner le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, avec la porte-parole en matière d’Aînés, Andréanne Larouche.

En conséquence du non-respect de la date butoir, le leader parlementaire du parti, Alain Therrien, a formellement avisé, par voie de lettre, les partis d’opposition que le Bloc appuiera les motions de défiance et votera contre le gouvernement lors des votes de confiance, à la condition bien sûr qu’ils soient présentés de manière qui ne soit pas hostile à l’identité et aux intérêts du Québec.

En effet, le Bloc Québécois avait donné au gouvernement fédéral jusqu’au 29 octobre 2024 pour s’assurer de la mise en œuvre définitive des projets de loi C-319 sur la hausse de 10% de la sécurité de la vieillesse des 65 à 74 ans ainsi que de C-282, qui exclut la gestion de l’offre dans les accords commerciaux internationaux futurs. Ces deux projets de loi avaient obtenu l’appui de tous les partis à la Chambre des communes.

« C’est hypocrite de la part des Libéraux de refuser que C-319 devienne loi, après avoir donné leur appui à l’étape du rapport. On répète que l’on continue de soutenir les aînés, mais que la mesure coûterait 3 milliards de dollars, que ça serait trop cher payé. Par contre, les Libéraux ne voient pas de problème avec les milliards de dollars de subventions à l’industrie pétrolière », explique Yves Perron.

Après avoir publiquement et à maintes reprises établi qu’il s’agissait d’une date butoir, le gouvernement n’a pas répondu aux exigences du Bloc Québécois, qui lui, tiendra parole. En refusant de faire adopter ces deux projets de loi malgré l’appui de tous les partis à la Chambre des communes, le gouvernement a tourné le dos aux aînés et aux agriculteurs. Il a fait la preuve qu’il est aujourd’hui nécessaire d’offrir aux Québécois la possibilité de revoir la composition de la Chambre des communes.

« D’ici le déclenchement, nous ne baisserons pas les bras. Nous poursuivons notre travail pour défendre les intérêts du Québec et faire progresser nos projets de loi. Je serai présent aux dernières séances d’étude de C-282 au Sénat. Sans l’ultimatum, je sais très bien que C-282 n’aurait pas autant progressé et c’est grave. L’autre Chambre joue souvent sur le temps pour laisser plusieurs projets de loi qui ne font pas leur affaire mourir au feuilleton : la gestion de l’offre en est un exemple frappant. C’est une entrave grave à la démocratie et au pouvoir législatif des députés élus. Je suis sûr de le voir être adopté très bientôt, sans quoi les sénateurs et le gouvernement devront s’expliquer. », conclut le député de Berthier-Maskinongé.

Source :

Thierry Vadnais-Lapierre, Adjoint parlementaire.

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