En Bloc malgré le chaos parlementaire!
Louiseville, 18 décembre 2024 – Le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron est fier du travail accompli cette session-ci, qu’il s’agisse de celui sur son dossier de porte-parole que celui de sa formation politique en général. Alors que le gouvernement de Libéraux s’effondre par gros morceaux, le dernier étant la démission de la ministre des Finances, le Bloc Québécois est demeuré l’adulte dans la pièce.
« C’est incroyable de voir qu’à travers toutes les formations politiques siégeant à la Chambre des communes, la seule ayant été constante, rigoureuse et mature est celle formée par des indépendantistes. Nous sommes les seuls dans ce Parlement à ne pas vouloir gouverner le Canada et pourtant, les autres formations politiques nous ont démontré dans le chaos actuel qu’elles n’avaient pas les aptitudes pour le faire. Et maintenant, pour en rajouter sur la session peu reluisante du gouvernement, le départ de Chrystia Freeland s’ajoute à celui de huit autres ministres et à la mutinerie de dizaines de députés libéraux. Justin Trudeau a perdu le contrôle de son équipe ministérielle et n’a plus la légitimité pour gouverner sans que la population lui confie un nouveau mandat. Il doit déclencher des élections », explique M. Perron.
« Grâce à nous, les intérêts du Québec ont été mis de l’avant toute la session automnale. On a défendu avec conviction nos aînés, on a demandé des comptes pour une immigration responsable et réussie pour assurer la dignité des gens qui reviennent faire leur vie ici, on a rassemblé près de 250 entrepreneurs agricoles sous gestion de l’offre sur la Colline. Sérieusement, ce qu’on a accompli est impressionnant! Quand on y pense, les seuls projets de loi qui auront retenu l’attention à Ottawa et dans les médias cette session-ci sont ceux du Bloc Québécois. Pour tout cela, je suis fier du travail accompli », affirme Yves Perron.
L’avancée du projet de loi C-282 est cependant toujours ralentie par plusieurs sénateurs, et ce, en date de mardi. Alors que les sénateurs Harder et Boehm avaient promis de ne pas faire d’obstruction, certains de leurs collègues, tous groupes de sénateurs confondus, on reprit le flambeau pour s’assurer de tuer le projet de loi. En dansant avec diverses tactiques de procédure et en négociant de façon malhonnête, ils auront réussi à repousser la tenue du vote après les Fêtes.
« C’est vraiment frustrant comme situation, parce que le Sénat n’a pas d’échéancier ou de règles strictes pour encadrer ses travaux, contrairement à la Chambre des communes. Cela permet à des gens qui s’opposent aux divers projets de loi des élus de gagner du temps pour les faire mourir au feuilleton, sans porter l’odieux de s’opposer à la volonté des députés qui représentent la population. Il y a quelque chose de profondément antidémocratique dans la façon de faire de cette institution. Ces sénatrices et sénateurs manquent gravement de respect à ceux qui se lèvent tôt le matin, du lundi au dimanche, pour nourrir notre population. C’est à leur système qui permet à tout le monde d’avoir un prix juste et équitable que des personnes non élues s’attaquent. Il faudra définitivement faire monter la pression », conclut le porte-parole en matière d’agriculture, d’agroalimentaire et de gestion de l’offre.
Source :
Thierry Vadnais-Lapierre, Adjoint parlementaire.
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