Les députés bloquistes de la région annoncent leurs priorités

Trois-Rivières, 17 novembre 2021 – À l’occasion de leur entrée au caucus présessionnel du Bloc Québécois, la semaine dernière, les députés bloquistes de la Maurice et du Centre-du-Québec, René Villemure, député de Trois-Rivières, Yves Perron, député de Berthier-Maskinongé et Louis Plamondon, député de Bécancour-Nicolet-Saurel, ont détaillé les cinq priorités qu’ils mettront de l’avant à l’aile parlementaire du parti pour la région, ainsi que leurs principaux enjeux locaux.

Plus de cinquante jours après l’élection, les députés du Bloc Québécois réitèrent l’urgence de reprendre les travaux dans des dossiers qui ne peuvent être ignorés plus longtemps.

En vue de la reprise fort attendue des travaux, la priorité sera donnée au financement des soins de santé, mais aussi à l’abolition des deux classes d’aînés créées par une hausse unique de la pension de vieillesse. La lutte aux changements climatiques sera également au cœur des enjeux portés par les députés, en plus de l’importance accordée au poids politique du Québec à Ottawa et à la langue française.

Le désinvestissement fédéral en santé a des conséquences directes sur notre personnel et nos soins de santé dans la région, alors que le secteur a été tragiquement exposé à la pandémie. « Il est urgent que le premier ministre convoque un sommet sur le financement des soins de santé », ont insisté les députés. Ainsi, « la réunion d’au minimum tous les premiers ministres, les ministres de la Santé et les chefs des partis d’opposition à Ottawa permettra de régler durablement ces conséquences ». Le Bloc Québécois y défendra la demande unanime du Québec et des provinces d’une hausse sans condition des transferts en santé jusqu’à l’atteinte de 35 % des coûts des soins, ainsi que d’une indexation subséquente de 6 %.

« Nous reviendrons à la charge contre la création de deux classes d’aînés alors qu’Ottawa discrimine les 65 à 74 ans dans l’octroi d’une hausse de la pension de vieillesse que tous les aînés méritent. C’est un combat initié au départ par le Bloc Québécois que nous n’abandonnerons pas », a martelé René Villemure. Lui et ses collègues députés déplorent par ailleurs une injustice concernant le calcul du Supplément de revenu garanti (SRG) et de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : « le nombre d’appels que nous recevons à ce sujet a bondi depuis juillet et il faut corriger cette iniquité vécue par trop d’aînés dans la région. Nous ne lâcherons pas le morceau pour nos aînés », a renchéri Yves Perron.

Pour les députés bloquistes, la lutte aux changements climatiques est une autre priorité que le gouvernement ne pourra pas continuer d’ignorer : « Nous serons déterminés à convaincre le fédéral qu’aucune solution n’est possible sans plafonner puis réduire progressivement la production du pétrole de l’Ouest au Canada », ont-ils affirmé. Le Bloc Québécois, par ailleurs, « défendra sans relâche et sans compromis le poids politique de la nation québécoise au Parlement canadien, où le Québec devra obtenir davantage de sièges plutôt que moins, comme il est actuellement proposé. Ce constat par la Chambre des communes que les Québécois forment une nation exige que ceux-ci soient traités avec les égards qui conviennent à ce statut », a fait valoir Louis Plamondon.

« Sans surprise, nous allons promouvoir, protéger et faire respecter la seule langue officielle et commune de la nation québécoise, le français. Alors que le PDG d’Air Canada a choisi de s’ériger en lourd symbole de l’ampleur du travail à accomplir et de l’urgence d’agir, le Bloc Québécois poursuivra son action pour que notre langue nationale soit incontournable et pérenne partout sur le territoire québécois », a soutenu Yves Perron.

Les principaux enjeux locaux dans la circonscription de Trois-Rivières, M. Villemure et son équipe ont entrepris une série de rencontres avec les élus, les groupes communautaires, les intervenants économiques et les institutions d’enseignement supérieur qui se poursuivront au cours des prochaines semaines. Un comité aviseur en matière d’enjeux économiques a également été mis sur pied afin d’identifier les priorités pour la circonscription. « Je pars pour Ottawa avec la ferme intention de travailler pour les citoyens de Trois-Rivières en gardant le cap sur les engagements pris lors de la campagne électorale : développer le logement social, stimuler l’économie verte et accompagner les citoyens victimes de la pyrrhotite », a déclaré René Villemure.

Du côté de Berthier-Maskinongé, M. Perron continue de maintenir un contact étroit avec les gens de la circonscription et les élus locaux. Il affirme qu’il mènera la bataille pour plusieurs dossiers: « Nous relancerons les pressions afin que le fédéral reprenne ses responsabilités dans le dossier de l’érosion des berges. Dans le dossier des tours cellulaires, nous travaillons en collaboration pour assurer une couverture cellulaire efficace dans toute la circonscription. Des visites ont déjà été effectuées depuis les élections dans des municipalités concernées. Quant à la pénurie de main d’œuvre, nous sommes heureux de la fin de la PCRE, un gain obtenu depuis la campagne électorale. Nous poursuivrons les pressions afin que les gens de 60 ans et plus et désirant rester au travail ne soient pas pénalisés. » Relativement à ses dossiers de porte-parole en agriculture et agroalimentaire, Yves Perron rappelle entre autres la nécessité d’augmenter la capacité de transformation locale, notamment au niveau de l’abattage de proximité : « Des projets pourraient voir le jour dans Berthier-Maskinongé », affirme-t-il.

Le député de Bécancour-Nicolet-Saurel rappelle que son territoire étant composé à près de 85% de domaine agricole, il va de soi que sa priorité sera de moderniser les programmes de soutien aux agriculteurs, dans les différents secteurs de production, ainsi que le soutien aux grands projets industriels prévus dans le Parc industriel de Bécancour.

Les travaux de la Chambre des communes reprendront le 22 novembre prochain.

Source 

Julie Brosseau, attachée politique responsable des communications

Julie Boucher, responsable des communications

François Robert, adjoint parlementaire

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